Der Beitrag von Sabine Schrader lenkt die Aufmerksamkeit auf die intermedialen Bezüge zwischen Kechiche und Marivaux und die jeweilige Inszenierung von Liebe. Dass die lesbische Liebe längst nicht so alltäglich ist, wie La vie d’Adèle sie erzählt, stellt die Rezeption des Films unter Beweis. Denn es ist vor allem die filmische Inszenierung des gleichgeschlechtlichen Begehrens, die die KritikerInnen beschäftigt. Aus diesem Grunde sei zum Abschluss ein kurzer Blick auf die umstrittene Darstellung sexueller Vielfalt in der zeitgenössischen französischen Gesellschaft geworfen.

Zum Artikel von Sabine Schrader in den Romanischen Studien

« Mais m’écarterai-je toujours ? Je crois qu’oui ; je ne saurais m’en empêcher : les idées me gagnent, je suis femme, et je conte mon histoire ; pesez ce que je vous dis là, et vous verrez qu’en vérité je n’use presque pas des privilèges que cela me donne. Où en étais-je ? A ma coiffe, que je raccommodais quelquefois dans l’intention que j’ai dite.
Parmi les jeunes gens dont j’attirais les regards, il y en eut un que je distinguai moi-même, et sur qui mes yeux tombaient plus volontiers que sur les autres.
J’aimais à le voir, sans me douter du plaisir que j’y trouvais ; j’étais coquette pour les autres, et je ne l’étais pas pour lui ; j’oubliais à lui plaire, et ne songeais qu’à le regarder.
Apparemment que l’amour, la première fois qu’on en prend, commence avec cette bonne foi-là, et peut-être que la douceur d’aimer interrompt le soin d’être aimable. »

Marivaux, La vie de Marianne (Paris: Gallimard, 1997), 117–118.

Abbildung: Pierre de Marivaux, La Vie de Marianne (Paris: Prault, 1737).

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