Beiheft 7 erschienen: Patrick Deville (éds. M. Hertrampf u. I. Bernard Rabadi)
Création(s) et réception(s) de Patrick Deville, dir. par Marina Ortrud Hertrampf et Isabelle Bernard Rabadi (München: Akademische Verlagsgemeinschaft München, 2019).
Gedruckt 206 Seiten, € 24,80. Beim Verlag bestellen: ISBN (Print) 978-3-95477-100-4
Ab sofort frei zugänglich als digitale Open Access-Publikation.
Ce volume d’actes du colloque international de l’Université de Ratisbonne en Allemagne (23–24 février 2017) réunit les études de onze chercheurs et chercheures européens autour de l’œuvre de l’écrivain français Patrick Deville.
Issue d’une réflexion collective sur les grandes déterminations formelles et thématiques de cette écriture contemporaine, les études tentent de dégager les spécifi cités d’une œuvre romanesque tout en montrant comment de nouvelles défi nitions du roman se cherchent dans l’élaboration d’un récit qualifi é de « minimaliste », travaillé par l’héritage des Nouveaux Romanciers – c’est la première période éditoriale de Deville qui s’étend de 1987 à 2000 –, puis d’un récit génériquement indécidable, formellement maximaliste, à l’intertextualité foisonnante, qui s’appuie sur de nouveaux traitements de l’Histoire et de la géographie dans un grand-œuvre de romans sans fi ction mis en chantier il y tout juste vingt-ans et publié à partir de 2004.
Ces contributions critiques sont suivies d’un entretien de Patrick Deville avec les organisatrices du colloque dans lequel l’écrivain se confi e en exclusivité sur sa dernière publication en date, le roman Taba Taba (2017).
Table de matières
- Isabelle Bernard Rabadi, Marina Ortrud Hertrampf, Introduction : création(s) et réception(s) de Patrick Deville, 5–18
- Christian von Tschilschke, Constance et variabilité de l’écriture dans l’œuvre de Patrick Deville, 21–32
- Pierre Hyppolite, Minimalisme, maximalisme et autres is(th)mes, 33–44
- Marina Ortrud Hertrampf, Le « nouveau » Deville et les femmes : la Grande Infante devillienne et les femmes puissantes de, l’Amérique centrale, 45–64
- Jochen Mecke, La vérité du mensonge et le mensonge de la vérité: les esthétiques de Patrick Deville, 65–84
- Isabelle Bernard Rabadi, Les fictions courtes de Patrick Deville : un laboratoire romanesque à découvrir, 87–102
- Elisa Bricco, Le récit visuel de Patrick Deville, 103–16
- Jacqueline Jondot, Géopolitique à géométrie variable : histoires de lignes dans “Equatoria”, 119–134
- Pierre Schoentjes, « Lire des livres, cultiver son jardin » : nature, aventure et tragicomique de la vie chez Patrick Deville, 134–50
- Dominique Viart, Les terrains de Patrick Deville, 151–66
- Wolfgang Asholt, « Peste & choléra »: un roman colonial postcolonial?, 169–180
- Elise Benchimol, Peste & Choléra. De l‘ « Europe prométhéenne » à la « peste brune » : l’histoire au prisme de la biographie de, Yersin, 181–94
- Marina Ortrud Hertrampf, Isabelle Bernard Rabadi, Entretien avec Patrick Deville : « J’ai décidé de devenir écrivain vers 7 ou 8 ans pour écrire ce livre-là : Taba-Taba », 197–202